La dernière étape importante pour la dynamique du laboratoire vivant de FASTER est l’organisation de toutes les informations produites par les participants dans un format prêt à l’emploi. A savoir, la publication de l’ “Atlas pour l’adaptation au changement climatique dans l’agriculture tunisienne : Les propositions du laboratoire vivant FASTER Co-creation”
Cette étape vient clôturer le processus du laboratoire vivant. Elle donne un aperçu sur les solutions innovantes d’adaptation au changement climatique dans les domaines de la gestion de l’eau, des sols, des forêts, de la pêche et de la production végétale. Ces propositions ont été obtenues grâce à un processus de collaboration qui a intégré les derniers résultats de recherche et des informations basées sur l’expérience. L’Atlas comprend des fiches d’information sur mesure qui s’adressent à la fois aux agents du SCA et aux décideurs dans le but de renforcer l’impact et la mise en œuvre de ces connaissances, en particulier dans les zones rurales.
De plus, pour renforcer le SCA (Système de Conseil Agricole) en tant qu’outil d’adaptation en Tunisie, une stratégie de communication spécifique a guaranti que les agents du SCA soient appuyés pour fournir des solutions innovantes aux agriculteurs du nord-ouest de la Tunisie. De même, les efforts liés à la durabilité du projet FASTER assurent la réception des solutions d’adaptation par l’administration publique et les entités critiques.
“Atlas pour l’adaptation au changement climatique dans l’agriculture tunisienne: Les propositions du laboratoire vivant FASTER Co-creation” est désormais disponible sur le site Web de FASTER pour toute personne intéressée à promouvoir des solutions innovantes dans le secteur agricole et à rendre la Tunisie moins vulnérable aux impacts du changement climatique.
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À propos de la dynamique du laboratoire vivant de FASTER
L’objectif du projet FASTER était de soutenir le système de conseil agricole en Tunisie en améliorant le partage des connaissances sur les solutions innovantes et les meilleures pratiques pour s’adapter au changement climatique, établies grâce à l’intégration des résultats de la recherche dans des contextes réels dans les secteurs forestier et agricole.
FASTER a favorisé une approche d’innovation ouverte en créant un laboratoire vivant pour répondre aux objectifs ci dessus mentionnés. La dynamique a engagé une plateforme multipartite, invitant plus de 250 chercheurs, experts, praticiens, organisations professionnelles, ONG et administrations publiques à partager leurs connaissances dans un processus de co-production.
Les participants se sont organisés en groupes thématiques travaillant dans un environnement multidisciplinaire. Ils ont collaborer pour fusionner les résultats de la recherche et les connaissances basées sur l’expérience dans des fiches d’information concrètes.
Quelles activités sont développées dans le cadre du laboratoire vivant?
- Concevoir des fiches d’information sur différents sujets liés à l’adaptation au changement climatique dans la gestion de l’eau, des sols, des forêts, de la pêche et de la production végétale.
- Former des agents du SCA sur les mesures d’adaptation au changement climatique à travers un programme d’école d’été en Mai 2021
- Diffuser les connaissances contenues dans les fiches d’information auprès des agriculteurs et des personnes intéressées par l’application des solutions durables
- Visiter des exploitations d’agriculteurs enclins à l’innovation pour partager leurs connaissances sur les mesures d’adaptation et la manière dont ils gèrent les impacts du changement climatique
Entités impliquées
Les partenaires du projet FASTER promeuvent le processus laboratoire vivant, tant auprès des institutions de recherche et de formation tunisiennes (INRGREF, AVFA, IRESA), que des partenaires européens (CREAF, Lund University, Vision et Europe for Business). Une grande variété d’entités ont été invitées à s’engager dans le processus de co-production d’informations, impliquant, par exemple, des institutions locales, telles que, CRDA Bizerte, CRDA Béja, CRDA Jendouba, ODESYPANO, CRRGCB, ESIM, ISPT, INGC, ISA Kef, UJ , CFPA Rimel, OEP Mateur, OEP Béja, OEP Kef, INM Tabarka, UCPA Gnadil Béja, Lycée Thibar, OTD & Cave de Thibar ; les entités centrales, telles que DGACTA, DGF, DGBGTH, BPEH, INRAT, ICARDA, OEP Tunis, INAT, ENIT, SEC-ADENORD, MALE, PC, CERTE, IHEC, FST ; Entités régionales telles que INSTM, ISA CHM, IRA Mednine, CRDA Nabeul, CRDA
Zaghouan, DRE Gabes, ainsi que des associations liées au secteur agricole, telles que :
GDA el Braka – Tbeina, AED, Synagri, APEL Nefza.
Comment est créé le laboratoire vivant?
Étape 1 : Identification des leaders et membres du laboratoire vivant
Dans un premier temps, les participants potentiellement intéressés du processus du laboratoire vivant ont été identifiés et inclus dans une plateforme multiparties. Par la suite, le coordinateur INRGREF du projet FASTER a organisé des ateliers d’information et d’introduction au concept. Ces ateliers ont permis aux participants de s’impregner du contexte du projet, discuter des collaborations possibles et à s’engager dans les activités FASTER en échangeant leurs besoins et attentes. Ce fut également l’occasion d’identifier les défis et les principaux enjeux liés à l’adaptation au changement climatique dans les domaines de la gestion de l’eau, des sols, des forêts, de la pêche et de la production agricole.
Suite à ces ateliers, FASTER a organisé des réunions pour construire les groupes thématiques du laboratoire vivant, identifier les différents groupes de travail pour chaque domaine d’intérêt et repérer les acteurs manquants pour établir l’environnement multidisciplinairel du laboratoire vivant. Les contributions des participants ont aidé à concevoir le processus et ont permis l’élaboration du protocole et du calendrier des activités du laboratoire vivant de FASTER.
Après avoir collecté des connaissances et échangé des points de vue au cours de diverses sessions interactives, FASTER a officiellement lancé son laboratoire vivant en octobre 2019. L’équipe du projet FASTER a identifié les leaders du laboratoire et les a habilité à gérer les différentes étapes du processus de co-création, de considérer les outils et méthodes proposés, et de fournir une feuille de route globale de mise en œuvre.
Étape 2 : Réunions préparatoires
L’AVFA, l’IRESA et l’INRGREF ont organisé une réunion pour informer les décideurs et les acteurs concernés sur le processus du laboratoire vivant, suscitant l’intérêt pour les activités futures. De plus, une réunion préparatoire avec plus de 250 participants a permis de consolider l’ensemble du processus du laboratoire vivant, les objectifs et les résultats attendus, y compris un atelier de capacitation approfondi pour coproduire les fiches du laboratoire vivant du SCA.
La situation sanitaire liée au Covid-19, a contraint les partenaires de FASTER à ajuster les événements du laboratoire vivant et à mettre en commun leurs efforts pour activer un plan d’urgence et reconvertir partiellement la méthodologie du laboratoire vivant en favorisant l’utilisation de solutions virtuelles. Le plan d’urgence a établi l’activation anticipée de la plateforme E-Learning du projet assurée par Europe for Business pour connecter certains acteurs du laboratoire vivant. Grâce à un compte personnel, le participant du laboratoire vivant pouvait accéder à un espace collaboratif pour interagir, partager des activités, des documents et travailler avec d’autres membres et partenaires internationaux du projet. Europe for Business a créé un service d’assistance pour aider les participants à accéder et à utiliser confortablement la plateforme virtuelle. De plus, un matériel audiovisuel spécifique a été conçu par CREAF et Vision Communication pour guider la co-création des fiches d’information, en soutenant l’auto-organisation du processus de rédaction par tous les groupes thématiques.
Étape 3 : Ateliers de co-conception
L’étape suivante comprenait un atelier en ligne intitulé ” Création d’un groupe de travail Kick-off du laboratoire vivant”. Son objectif était de dynamiser le processus en informant les leaders sur l’approche de mise en œuvre du laboratoire vivant, les principales caractéristiques favorisant le travail collaboratif virtuel, son calendrier et les étapes à venir. À la suite de l’atelier, chaque groupe de travail du laboratoire vivant a pu poursuivre le processus de rédaction de ses fiches d’information avec le soutien et les conseils du comité du laboratoire vivant de FASTER.
Par la suite, FASTER a pu organiser deux ateliers en présentiel à Tabarka. Grâce aux efforts des partenaires tunisiens (AVFA, INRGREF et IRESA). L’événement a accueilli 15 groupes thématiques et a mobilisé plus de 60 personnes par jour. Les participants ont uni leurs efforts pour finaliser les fiches d’information avancées, en tenant compte des différentes parties prenantes ciblées qui bénéficient des solutions proposées, y compris la littérature pertinente et des exemples de terrain. Les participants ont produit 60 fiches d’information sur les domaines de la production agricole, de la pêche, de la gestion des sols, de la gestion de l’eau et de la gestion des forêts.
Étape 4 Finalisation des fiches d’information
Le consortium a organisé des sessions de suivi en ligne pour résoudre les doutes pratiques et techniques et affiner les fiches d’information. Au cours de ces sessions, les responsables des groupes thématiques ont interagi et échangé des connaissances et des progrès avec les partenaires de FASTER (CREAF, Lund University, INRGREF, Europe for Business et Vision Communication). Les fiches ont été révisées et ont passé un contrôle de qualité en termes de format, de langue et de structure. Enfin, les partenaires du projet ont établi un processus interactif avec les auteurs pour appliquer les contributions reçues.
Étape 5 : Validation des fiches
Les groupes du laboratoire vivant ont affiné les informations obtenues pour clôturer l’édition de leurs fiches, et le Comité du laboratoire vivant de FASTER a validé toutes les informations incluses.
Étape 6 : Présentation des fiches d’information
L’école d’été de FASTER a été l’occasion de présenter un premier ensemble de fiches d’information du laboratoire vivant du SCA. Les auteurs ont échangé leurs connaissances et leurs bonnes pratiques avec divers chercheurs influents, experts, conseillers agricoles et professionnels tunisiens du secteur agricole. Le consortium a recueilli les retours des participants et les commentaires des experts invités pour les traduire à une version mise à jour des fiches d’information. Tous ces éléments sont désormais publiés dans l’Atlas pour l’adaptation au changement climatique dans l’agriculture tunisienne : Les propositions du laboratoire vivant FASTER Co-creation.
Étape 7 Diffusion des fiches d’information
Afin d’atteindre le public cible, à savoir les agriculteurs et les décideurs, les partenaires de FASTER ont conçu une stratégie de communication spécifique du SCA. Les efforts se sont concentrés sur l’amélioration des compétences en communication des agents du SCA envers les agriculteurs pour transférer et metre en oeuvre les suggestions favorisant l’adaptation au changement climatique. La stratégie s’articule autour de trois phases clés:
- Instruction (Mai – mi-Juillet) : Former les agents du SCA sur la façon d’améliorer leurs compétences en communication pour transmettre le contenu des fiches aux agriculteurs.
- Mise en œuvre (mi-Juillet – mi-Septembre) : appliquer les efforts de communication des agents du SCA à l’aide d’outils spécifiques.
- Évaluation (fin Septembre – début Octobre) : Évaluation des actions mises en œuvre et accompagnement ultérieur.
Enfin, à la suite de l’Université d’été de FASTER, en Juillet 2021, toutes les fiches d’information ont été intégrées dans “Atlas pour l’adaptation au changement climatique dans l’agriculture tunisienne : Les propositions du laboratoire vivant FASTER Co-creation”. Ce document vise à atteindre un public plus large dans la région, y compris les universitaires, les praticiens et les décideurs, en assurant un impact sur la capacité d’adaptation du secteur agricole dans le nord-ouest de la Tunisie.
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